- aucuba
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• 1796; o. i., le mot jap. aoki n'expliquant pas la forme française♦ Bot. Arbuste ornemental (lauracées), à feuilles persistantes vertes tachées de jaune, originaire d'Asie.⇒AUCUBA, AUCUBE, subst. masc.BOT. Plante dicotylédone ayant pour principale espèce l'aucuba du Japon, arbuste ornemental très rameux, à feuilles persistantes, vert pâle marbré de jaune, à petites fleurs brunes, à fruits rouges :• Et déjà [au mois d'avril] parmi les aucubas, dont les graines rouges ressemblent en ce moment à des cerises, le groseillier de la Californie étale ses longues grappelettes roses, à moitié fleuries.E. DE GONCOURT, La Maison d'un artiste, 1881, p. 377.Rem. Attesté ds les princ. dict. gén. dep. Ac. Compl. 1842.PRONONC. ET ORTH. :[okyba]. Ac. Compl. 1842 écrit aucube, LAND. 1834 aucube ou aucuba. BESCH. 1845 enregistre aucube, aucuba ou aukuba. Lar. 19e, s.v. aucuba, signale : ,,On écrit aussi auskuba et aucube`` et réserve à la forme aukuba une vedette de renvoi à aucuba.ÉTYMOL. ET HIST. — 1796 aucuba (Ch.-P. THUNBERG, Voyage au Japon, Paris, Dandré, an IV, t. 2, p. 294 : ils y rassemblent des arbustes à fleurs simples ou doubles, des plantes, des oignons qui produisent des fleurs charmantes, tant par leur couleur que par leur parfum; tels sont [...] l'aucuba; 1838 aucube (Ac. Compl. 1842)).D'apr. KÖNIG, empr. au japonais aoki avec une évolution phonét. non encore expliquée.STAT. — Fréq. abs. littér. :2.BBG. — BOUILLET 1859. — DUVAL 1959. — Encyclop. de la Pléiade. Bot. Paris, 1960, p. 1069. — FOURNIER 1961. — GAY t. 1 1967 [1887]. — LAMMENS 1890, p. XXXVIII. — PRIVAT-FOC. 1870. — WIND 1928, p. 42.aucuba [okyba] n. m.ÉTYM. 1796; orig. obscure, le mot japonais aoki désignant cette plante n'explique pas la forme française.❖♦ Plante dicotylédone (Cornacées), arbuste ornemental à feuilles persistantes d'un vert pâle marbré de jaune, à petites fleurs brunes en grappes, à fruits rouges. || Aucuba du Japon. || Des bacs garnis d'aucubas devant une terrasse de café.1 Une villa donc, avec sans doute un prunus en fleurs sur le gazon, un portail peint en blanc, une allée tournante de gravier entre les haies d'aucubas aux feuilles tachetées (…)Claude Simon, la Route des Flandres, p. 181.2 (…) le narrateur — disons « je », ça sera plus simple — cherche longuement, un peu à l'écart, s'il ne reste plus rien derrière le massif d'aucubas (…)A. Robbe-Grillet, Projet pour une révolution à New York, p. 73.➪ tableau Noms d'arbres, arbustes et arbrisseaux.
Encyclopédie Universelle. 2012.